Codes photographiques

Publié le par Mark Mojo

Identifier les codes photographiques présents dans ces visuels:



Plan d’ensemble et en légère plongée permettant d’avoir une vue de la pièce et de son volume.

Lumière naturelle pour insister sur la qualité de vie.




Gros plan pour jouer sur la matière, et l’essentiel de l’information (la tête sortant de la boue). L’inclinaison à 45° du personnage correspond au jeu du regard qui amène au pavé rédactionnel. 




Très gros plan

Permet de voir le doigt de pied

Permet de faire « sentir » la matière (le bien être est au cœur du message)




L’utilisation du sépia sur le visuel, permet de connoter l’aspect historique. La référence au sportif et à l’exploit, permet d’introduire une dimension mythique pour le produit, lié à la tradition, à l’extrême et à la performance.




Le visuel est ici baigné par une lumière artificielle diffuse, née du passage à travers les flacons.
Le personnage est par contre éclairé par une lumière de type naturelle qui fait ressortir la blancheur de sa peau.
Le contraste entre les deux teintes permet d’illustrer le message de l’émetteur: « Que l’innocence vienne au cœur du luxe »




L’enfant en arrière plan est éclairé par une lumière diffuse qui provient de la gauche et qui permet de créer un contraste induisant un certain mystère.
Ce mystère est renforcée par la lumière bleutée qui semble émaner des bouteilles à l’avant plan, qui connote d’un caractère surnaturel.




Le choix ici est de montrer la grande qualité du contraste de l’appareil: on utilise la fonction poétique pour faire passer le message. Une composition en noir et blanc à fort contraste permet de mettre en valeur les nuances de lumières.
La lecture de la photo serait impossible en cas de mauvais rendu du contraste. Ce qui permet de faire passer esthétiquement le message fonctionnel.




Ici la lumière est naturelle et concentrée sur jeune femme premier plan.
La lumière  naturelle permet de dégager le côté nature  de la jeune femme.
Le jeu de clair obscur permet de valoriser la jeune femme tout en inscrivant un élément de mystère et de romantisme (référence au chevalier qui vient de l’inconnu)




La profondeur de champ est assez limitée ici et concentrée sur la main et la fleur du 2nd plan.
Les fleurs du premier plan et de l’arrière plan sont «distanciées» par le léger flou.
L’œil peut ainsi interpréter la zone centrale et de netteté de l’image (la main qui s’ouvre vers et comme la fleur) comme l’information importante.




Le flou progressif autour du personnage central permet de l’isoler rapidement pour en faire l’objet de focalisation du regard. Cette construction (sorte d’effet de courte profondeur de champ latérale) permet de délivrer elle-même un message: la cible a peu de temps à concentrer à chaque tâche, et l’émetteur a parfaitement identifié cette compartimentation des activités. Il s’agit de répondre en très peu de temps à la demande d’attention de manière précise et efficace.




La lumière ici n’est pas diffuse mais focalisée. Elle se concentre sur le bébé (on distingue la tache lumineuse concentrique sur le sol et le mur qui connote d’une origine focalisée et concentrique)
Ce choix de lumière est induit par une volonté de réalisme (reproduction du flash du reporter) qui tend à crédibiliser le spectacle.
Par ailleurs, ce choix de lumière blanche mais artificielle permet d’éclairer la scène de manière crue. Elle renforce par son «manque de soin esthétique », le côté glauque de la situation.




La lumière est de type naturelle et diffuse. L’arrière plan lumineux permet de distinguer clairement le modèle.L’utilisation du noir et blanc (ainsi que le relèvement lumineux de certaines zones) permettent de créer un contraste intelligent et ainsi une mise en valeur des formes du personnage. L’alliance de la douceur de la mise en scène avec la mise en valeur des formes (accentuée par le choix du cadrage) permet de construire intelligemment une atmosphère de séduction simple et élégante.





La lumière diffuse est ici d’une teinte assez froide, à connotation crépusculaire.
Au niveau photographique, il est à noter, l’ombre portée de l’aigle sur l’enfant qui introduit une connotation de danger, prolongeant l’effet de crainte suscité à priori par la posture de l’aigle menaçant l’enfant.




La construction lumineuse s’effectue en trois parties:
La jeune fille à l’avant plan sur la droite est éclairée de manière diffuse et naturelle. Elle valorise le visage et les contours de la jeune femme.
Elle se détache d’autant plus du second plan que la lumière de la salle est plus focalisée et chaude (artificielle).
La troisième zone est celle de la scène avec une lumière aussi focalisée mais blanche qui met en valeur les danseuses.
Cette lumière est de même nature que celle qui éclaire la jeune femme à l’avant plan.
Ce jeu de lumières permet de servir le message: même éloignée du centre d’intérêt collectif, votre personne nécessite la même attention que ce centre d’intérêt.





Le format est à l’italienne et permet de reproduire un format de type tableau.
Deux autres sources de lumière permettent d’habiller l’espace sans intervenir sur l’éclairage des personnages
La lumière naturelle arrivent sur les personnages de manière localisée, provenant  nettement de deux sources. L’une frontale sur la jeune femme, l’autre verticale au dessus du jeune homme. Elles permettent de les distinguer nettement de leur environnement, et d’introduire une dimension mystique (« éclairés par la grâce »). Ici la référence à la Vierge et au Christ est manifeste.

Publié dans Etude des Codes

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